Notre vision de la psychologie de la santé...
Le volet psychologique dans le traitement de la douleur et de la maladie s'intéresse à la subjectivité et à la phénoménologie. Comment se vit chez cette personne sa souffrance physique? En plus de ses connaissances théoriques sur la psychophysiologie de la douleur, l'intervenant est habilité à accompagner la personne dans son monde perceptif, interprétatif de son expérience subjective fondée sur son vécu passé, ses croyances, sa vision d'elle-même et du monde. La douleur et la maladie sont senties, interprétées, comprises à partir de «la lunette» du patient et donc de son unicité psychophysiologique.
Dans l'optique de changements de comportements et de l'adoption de saines habitudes de vie, la psychologie de la santé s'intéresse à l'impact de la maladie physique sur la dimension psychique de la personne (conduisant par exemple à la dépression, à l'anxiété) et inversement, à l'influence de ses traits de personnalité, de ses émotions, croyances et perceptions sur son état physique (exemple, par des traits de personnalité rigides ou par un deuil non résolu qui entravent le rétablissement ou produisent une somatisation). Le traitement prendra en compte cette inter-influence.
...par l'entremise d'une relation.
Selon nous, la psychologie de la santé se doit d'être relationnelle. Mettre en relation, être en relation est l'essence de cette science. Dans le processus de rétablissement, «notre psychologie personnelle» intervient systématiquement et surtout inconsciemment dans toutes formes de traitements et de prise en charge (énergétique, par les plantes, l'alimentation, la médication, la psychothérapie, les thérapies manuelles, ponctions, injections, chirurgie, etc.). La psychologie incarne les croyances de la personne qui consulte, sa manière d'investir ses symptômes et le traitement, de mettre en relation les soins qu'elle reçoit et le praticien. En effet, la psychologie se retrouve aussi présente dans la représentation inconsciente que la personne se fait de sa relation avec ce praticien, du sens qui en émerge.
Nous savons maintenant que la psychologie de la relation agit, au niveau implicite, parallèlement à l'efficacité objectivée et statistique des traitements médicaux et donc, l'influence. Il est désormais démontré par les neurosciences sociales que la relation de soins mère-enfant enclenche les mécanismes psychobiologiques inconscients de régulation affective (Shore, 2009). La mère et l'enfant synthonisent leur organisme; ce qui permet par exemple à la mère d'apaiser son bébé. Ce phénomène d'accordage psychobiologique se produit également entre adultes, de sorte que deux individus participent dans la rencontre, l'un et l'autre, à l'équilibre des fonctions internes de chacun (Goleman, 2007). Cela signifie qu'à certains moments, par exemple, les rythmes cardiaques s'accordent, la respiration se synchronise, la gestuelle entre en effet miroir. Cette influence réciproque se nomme l'unité psychobiologique mutuellement régulatrice. Elle est positivement présente lorsqu'il y a alliance, dans la relation soignant-soigné, tout comme dans la relation parent-enfant. Cette relation régulatrice devient porteuse de sens pour le client. Elle soutient et enclenche ses mécanismes psychophysiologiques de retour vers une meilleure santé globale.
Voilà pourquoi nous choisissons de mettre la relation au coeur de notre clinique et en faisons la promotion dans son apport sur la santé physique. Cette dimension relationnelle est d'ailleurs l'une des composantes de base aussi reconnue dans la pratique d'une médecine intégrative. Le retour à la santé passe d'abord par une relation à soi bienveillante, favorable à l'autorégulation. Une relation de qualité avec un professionnel engagé et présent potentialise également ce retour à la santé. De fait, des études sur la mindfulness (présence attentive) pratiquée par le thérapeute lui-même tendent à démontrer un meilleur succès de la thérapie. La relation, ainsi vue à travers les neurosciences sociales et psychologiques, devient dans notre clinique, la toile de fond des différents services et pratiques de santé qui s'y trouvent. Les techniques et approches de soins utilisées se définissent, dans ce contexte, en parallèle avec la maîtrise et les compétences du praticien dans sa discipline, comme des «outils» qui deviennent d'autant plus efficaces chez le patient parce qu'ils sont mis au service de l'alliance et de la relation thérapeutique qui les potentialisent.
En terminant, il est important pour nous de vous partager notre définition du rétablissement qui doit être comprise ici dans son sens large. Plus grande cohérence interne, plus grande fluidité, tendance vers un plus grand équilibre psychophysiologique, qui n'est jamais statique. Nous ne sommes ainsi jamais complètement malade ni complètement en santé. L'organisme est en recherche constante d'un équilibre dynamique. À la Clinique Reliance, nous soutenons donc l'intelligence de l'organisme, le système «corps-esprit», dans cette recherche de son équilibre.
Tony Fournier, M.A. psychologue
Le volet psychologique dans le traitement de la douleur et de la maladie s'intéresse à la subjectivité et à la phénoménologie. Comment se vit chez cette personne sa souffrance physique? En plus de ses connaissances théoriques sur la psychophysiologie de la douleur, l'intervenant est habilité à accompagner la personne dans son monde perceptif, interprétatif de son expérience subjective fondée sur son vécu passé, ses croyances, sa vision d'elle-même et du monde. La douleur et la maladie sont senties, interprétées, comprises à partir de «la lunette» du patient et donc de son unicité psychophysiologique.
Dans l'optique de changements de comportements et de l'adoption de saines habitudes de vie, la psychologie de la santé s'intéresse à l'impact de la maladie physique sur la dimension psychique de la personne (conduisant par exemple à la dépression, à l'anxiété) et inversement, à l'influence de ses traits de personnalité, de ses émotions, croyances et perceptions sur son état physique (exemple, par des traits de personnalité rigides ou par un deuil non résolu qui entravent le rétablissement ou produisent une somatisation). Le traitement prendra en compte cette inter-influence.
...par l'entremise d'une relation.
Selon nous, la psychologie de la santé se doit d'être relationnelle. Mettre en relation, être en relation est l'essence de cette science. Dans le processus de rétablissement, «notre psychologie personnelle» intervient systématiquement et surtout inconsciemment dans toutes formes de traitements et de prise en charge (énergétique, par les plantes, l'alimentation, la médication, la psychothérapie, les thérapies manuelles, ponctions, injections, chirurgie, etc.). La psychologie incarne les croyances de la personne qui consulte, sa manière d'investir ses symptômes et le traitement, de mettre en relation les soins qu'elle reçoit et le praticien. En effet, la psychologie se retrouve aussi présente dans la représentation inconsciente que la personne se fait de sa relation avec ce praticien, du sens qui en émerge.
Nous savons maintenant que la psychologie de la relation agit, au niveau implicite, parallèlement à l'efficacité objectivée et statistique des traitements médicaux et donc, l'influence. Il est désormais démontré par les neurosciences sociales que la relation de soins mère-enfant enclenche les mécanismes psychobiologiques inconscients de régulation affective (Shore, 2009). La mère et l'enfant synthonisent leur organisme; ce qui permet par exemple à la mère d'apaiser son bébé. Ce phénomène d'accordage psychobiologique se produit également entre adultes, de sorte que deux individus participent dans la rencontre, l'un et l'autre, à l'équilibre des fonctions internes de chacun (Goleman, 2007). Cela signifie qu'à certains moments, par exemple, les rythmes cardiaques s'accordent, la respiration se synchronise, la gestuelle entre en effet miroir. Cette influence réciproque se nomme l'unité psychobiologique mutuellement régulatrice. Elle est positivement présente lorsqu'il y a alliance, dans la relation soignant-soigné, tout comme dans la relation parent-enfant. Cette relation régulatrice devient porteuse de sens pour le client. Elle soutient et enclenche ses mécanismes psychophysiologiques de retour vers une meilleure santé globale.
Voilà pourquoi nous choisissons de mettre la relation au coeur de notre clinique et en faisons la promotion dans son apport sur la santé physique. Cette dimension relationnelle est d'ailleurs l'une des composantes de base aussi reconnue dans la pratique d'une médecine intégrative. Le retour à la santé passe d'abord par une relation à soi bienveillante, favorable à l'autorégulation. Une relation de qualité avec un professionnel engagé et présent potentialise également ce retour à la santé. De fait, des études sur la mindfulness (présence attentive) pratiquée par le thérapeute lui-même tendent à démontrer un meilleur succès de la thérapie. La relation, ainsi vue à travers les neurosciences sociales et psychologiques, devient dans notre clinique, la toile de fond des différents services et pratiques de santé qui s'y trouvent. Les techniques et approches de soins utilisées se définissent, dans ce contexte, en parallèle avec la maîtrise et les compétences du praticien dans sa discipline, comme des «outils» qui deviennent d'autant plus efficaces chez le patient parce qu'ils sont mis au service de l'alliance et de la relation thérapeutique qui les potentialisent.
En terminant, il est important pour nous de vous partager notre définition du rétablissement qui doit être comprise ici dans son sens large. Plus grande cohérence interne, plus grande fluidité, tendance vers un plus grand équilibre psychophysiologique, qui n'est jamais statique. Nous ne sommes ainsi jamais complètement malade ni complètement en santé. L'organisme est en recherche constante d'un équilibre dynamique. À la Clinique Reliance, nous soutenons donc l'intelligence de l'organisme, le système «corps-esprit», dans cette recherche de son équilibre.
Tony Fournier, M.A. psychologue
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